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Souvent confondue avec le nénuphar, cette plante, dont la fleur est sacrée dans le brahmanisme et le bouddhisme, nous charme par sa grâce et son doux parfum. De l’ordre des proteales et de la famille des Nelumbonaceae, cette vivace, à condition que la racine soit hors gel, adore le soleil.
Elle possède un rhizome spongieux fixé au fond de l’eau. Ces feuilles hydrofuges arrondies et peltées, peuvent mesurer jusqu’à 70 cm de diamètre et montent à un bon mètre au-dessus du niveau de l’eau. Ses larges fleurs ornementales, variant du blanc pur au carmin rosé, ont la propriété d’être thermorégulatrices.
Son fruit charnu ressemble à une pomme d’arrosoir dont la vingtaine d’alvéoles renferment chacune une grosse graine qui détient le record de longévité. Une fois séché, le fruit peut entrer dans la composition de bouquets secs. Plante également médicinale, on l’utilise aussi en cosmétique. Ses fleurs, graines, jeunes feuilles et rhizomes sont tous comestibles !
Source d’inspiration du célèbre peintre impressionniste Claude Monnet avec son jardin d’eau, le nénuphar apporte une touche de douceur et romantisme au bassin.
Il existe des nénuphars rustiques et exotiques. Ces derniers craignent le gel et doivent être, dès lors, considérés comme annuels sous nos latitudes. Pour les rustiques et selon les variétés, ils apprécient une profondeur d’eau de l’ordre de 10 cm à 1,20 m d’eau.
Plante de la famille des nymphéacées et de l’ordre des Nymphaeale, le nénuphar possède un rhizome au départ duquel poussent des feuilles de forme arrondie vertes ou brillantes. Certaines variétés sont également veinées, marbrées ou teintées de brun. Déployées à la surface de l’eau, elles servent ainsi de parasol aux poissons qui viennent s’y abriter du soleil. Positionné dans une zone ensoleillée ou mi-ombragée, le nénuphar donne naissance, tout au long de l’été, à une multitude de fleurs isolées.
La diversité des couleurs nous offre un large panel de subtiles teintes tendres ou vives: rose, rouge, blanc, ou jaune… Les fleurs s’ouvrent aux environs de 10 heures du matin pour se fermer vers 16 heures, et ceci durant 6 à 8 jours. Il se multiplie principalement par division des rhizomes. Pour éviter une présence trop envahissante, il est conseillé de privilégier son installation en panier.
Origine du Bambou
Les Portugais furent les premiers à faire connaître le bambou, sous son nom actuel, en Europe. Ils l’acclimatèrent, en 1730, dans les serres royales de Setubal. En 1747, Mahé de La Bourdonnais l’implanta à la Martinique d’où il gagna les Antilles, puis les Amériques où il prospéra naturellement.
Bien qu’originaire du sous-continent asiatique, le bambou fait désormais partie du paysage de la plupart des pays chauds et humides. Il est particulièrement présent dans toute l’Asie du sud-est.
Certaines espèces sont même parvenues à s’acclimater dans des régions plus septentrionales, notamment au Japon et en Europe. On dénombre, à l’heure actuelle, plus de 1300 variétés de bambous !
L’origine du mot bambou est expliquée ainsi par les Malaisiens : lors de sa combustion, l’air contenu à l’intérieur des tiges creuses du bambou se dilate, provoquant l’explosion des entre noeuds : «BAM ! Et c’est l’air en s’échappant qui fait le BOUOUOU... » !
Le bambou est un symbole incontournable dans la culture asiatique. Selon les régions, il est synonyme de fertilité et jeunesse.
Il est également porteur de joie.
Caractéristique du Bambou
A la fois souple et robuste, sa légèreté, son feuillage persistant, sa résistance au gel et au vent font du bambou un acteur incontournable des jardins paysagers.
Outre le plan ornemental ou botanique, le bambou présente encore bien d’autres intérêts.
Le bambou possède des caractéristiques mécaniques proches de l’acier pour sa résistance aux pressions verticales, avec l’avantage d’être plus léger et flexible. De plus, il est inoxydable, imperméable et imputrescible.
Les pousses de certains bambous sont comestibles. Les turions (bourgeons qui proviennent des rhizomes) sont cueillis très jeunes et débarrassés de leurs gaines protectrices. En fonction des espèces, on peut les consommer crus, bouillis ou grillés et accommodés. Leur qualité gustative est très variable.
Mais celui-ci possède aussi bien de grandes propriétés mécaniques que thérapeutiques. Sa forte teneur en silice explique ses nombreuses propriétés thérapeutiques. On l’utilise en médecine pour guérir l’asthme et les maladies des voies respiratoires.
Cependant, son plus fervent amateur reste le grand panda qui en ingère près de 30 kg par jour ! Ce régime alimentaire est très spécifique puisque ce mammifère se nourrit presque exclusivement (99% de son alimentation) des différentes espèces de bambous qu’il trouve dans son habitat de hautes montagnes. Cette spécificité lui a valu le surnom d’«ours des bambous» par les populations locales.
Le Bambou & l'écologie
Les tiges de bambou, matériau écologique, servent à réaliser, dans le bâtiment, des constructions traditionnelles tels les huttes ou cases mais également des échafaudages.
De nombreux objets de la vie courante comme des meubles, de la vaisselle, des instruments de musique… sont réalisés dans ce matériau.
Notons également que le bambou est utilisé depuis plus de 2 000 ans par les Chinois pour la fabrication de pâte à papier ! Ainsi la culture des bambous destinés à cet usage ne cesse de se développer.
Ecologique, la fibre de bambou a des propriétés naturelles uniques :
antibactérienne, déodorante, souple et élastique, elle est alors très appréciée pour la fabrication de vêtements dont l’extrême douceur, au contact de la peau, est très agréable. Nous retrouvons également le bambou en cosmétologie et dans certains carburants diesel.
Ces plantes sont faciles à repérer puisqu’elles ont, pour la plupart, des feuilles qui se développent sous l’eau. Si elles libèrent de l’oxygène la journée (elles ne peuvent, en aucun cas, remplacer un aérateur ou une pompe), il faut savoir, qu’en contrepartie, elles dégagent du CO² en fin de nuit. De ce fait, elles peuvent appauvrir le milieu en oxygène, surtout par temps orageux. Souvent confondues avec des algues par les néophytes, elles constituent un excellent support bactérien. Les plus courantes sont l’élodée, le myriophylle et le cératophylle.
Ces plantes sont d’un grand intérêt pour le bassin. En effet, outre leur originalité et leur note d’exotisme, elles contribuent à assainir le milieu. Elles assimilent, en particulier, les nitrates et phosphates présents dans l’eau, privant ainsi les algues de leur nourriture. Elles se développent rapidement pendant la période estivale. Craignant les températures inférieures à 10 °C ; il faut donc les considérer comme des annuelles et les remplacer chaque année.
Un bon ensoleillement et une eau riche en matières nutritives leur sont nécessaires pour une croissance optimale. Les plus courantes sont la jacinthe d’eau (Eichhornia crassipes) et la laitue d’eau (Pistia stratiotes). Idéales dans les lagunes de filtration, leur implantation est extrêmement facile. Simplement posées sur l’eau au printemps, elles se multiplieront tout naturellement.
Leurs feuilles posées à la surface de l’eau sont reliées par des tiges à la racine qui se trouve au fond du bassin. Les feuilles en surface apparaissent au printemps et disparaissent l’hiver.
Elles constituent une protection naturelle contre l’excès d’ensoleillement. L’été, les poissons adorent y trouver ombrage.
Les espèces les plus courantes sont le nénuphar, le nuphar et la châtaigne d’eau (Trapa Natans)…
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